Je suis cavalière depuis… pfiouuu je ne compte plus en fait ! Et je suis aussi propriétaire de mon cheval depuis pas mal d’années maintenant.
Cela fait plus de 2 ans je me suis lancée dans le bain de l’entrepreneuriat en créant ma micro-entreprise.
Force est de constater qu’entre l’équitation et l’entrepreneuriat il y a beaucoup de similitudes.
Des traits de caractères qu’on retrouve chez les entrepreneurs et les cavaliers, des compétences ou des “softs skills” similaires.
Alors j’ai eu envie de lister 5 points communs que j’ai trouvé entre équitation et entrepreneuriat.
1-La patience
2-La persévérance
3-La remise en question
4-La formation continue
5-La passion
Allez c’est parti je vous détaille ça !
1/ La patience
Alors là clairement c’est pas mon fort…
Mais quand on côtoie les chevaux on se rend vite compte qu’il en faut de la patience !
A pied, à cheval, on a tendance à oublier qu’on est en contact avec un animal qui a ses propres codes, son mode de fonctionnement.
Et parfois il n’a juste pas envie !
Alors il faut composer, être patient.
“Demander souvent, se contenter de peu, récompenser beaucoup”. François Baucher.
Cet adage est très vrai !
Je me vois encore tenter un nouvel exercice, mouvement plus compliqué pour mon cheval et m’agacer car pour moi c’est clair et “facile”.
Mais non, mon cheval sait très bien me remettre à ma place et me faire comprendre que ce n’est pas bon, que c’est trop tôt.
Quand on entreprend c’est pareil. Il faut savoir être patient !
Y aller par petit pas, petits objectifs.
Rien ne sert de voir trop grand, ou d’espérer avoir une rentabilité au max dès le 1er mois par exemple.
Ne serait-ce que parce qu’il y aura sûrement des investissements à prévoir, de la formation etc.
C’est vrai que ça peut être démoralisant de ne pas avoir de clients dès le 1er jour du lancement.
Mais Rome ne s’est pas faite en 1 jour. Vous devez construire votre stratégie, définir votre persona, établir votre tunnel de conversion et élaborer une offre parfaite. (Je vous aide à faire tout ça dans mon programme d’accompagnement business et marketing !)
Besoin d'être accompagné sur votre projet ?
2/ La persévérance
C’est la suite logique de la patience ! L’équitation c’est un éternel recommencement. Rien n’est jamais acquis, rien n’est jamais “fini”.
Il y a toujours ce mouvement à perfectionner, cette attitude à améliorer.
On peut mettre des mois, des années à arriver à ce qu’on cherche vraiment. Cela dépend du cheval, de ses capacités propres, mais aussi de son humeur du moment.
C’est aussi ce qui fait le charme de ce sport ; on en apprend toujours, on teste, on affine, on modifie… Il faut vraiment savoir persévérer et ne pas abandonner à la 1ère difficulté sinon on descend et on arrête tout.
Là encore, c’est très similaire avec une entreprise. Il faut persévérer si on est passionné et qu’on sait pourquoi on s’est lancé. On dit souvent que l’entrepreneuriat ce sont les montagnes russes.
C’est un peu ça ! On franchit une grosse marche, puis on tombe, on se relève…
On teste des stratégies, on affine aussi comme à cheval, ou on pivote (changement de business model, de stratégie…) Là encore, ne pas abandonner dès la 1ère difficulté.
Nelson Mandela disait : “Je ne perds jamais. Soit je gagne soit j’apprends”.
3/ La remise en question
Alors ça, ce n’est pas forcément inné. Certains d’ailleurs auront beaucoup de mal à se remettre en question ! Cavaliers comme entrepreneurs ! Mais le chemin de la réussite passe par cette nécessaire remise en question.
Avec les chevaux déjà, c’est indispensable. Nous sommes face à un animal de 600 kg en moyenne, qui est déjà bien gentil de nous accepter sur son dos.
Parfois, ce n’est pas lui le fautif. Mais nous. Avec notre corps, nos mauvais codes, notre mauvaise position.
Pour son entreprise aussi. Quand il faut se rendre à l’évidence que ce qu’on fait ne fonctionne pas. Ou qu’un client pointe du doigt un problème, une incohérence.
La remise en question est difficile mais elle nous fait avancer.
4/ La formation continue
Cela va de paire avec la persévérance je vous l’accorde. Car oui avec l’équitation, on peut toujours apprendre, et à tout âge !
J’ai appris à monter en club. J’ai eu différents professeurs qui avaient tous leurs différences malgré un cursus de formation commun (L’équitation c’est aussi du “sentiment”, du feeling). Puis j’ai eu mon cheval, et pour diverses raisons j’ai arrêté les cours.
Lectures, vidéos, expériences persos… J’ai développé mon propre fonctionnement.
Toujours à la recherche de nouvelles techniques, de nouvelles méthodes. (Les coachs commençaient tout juste à communiquer sur leur méthode, à mettre en lumière leur savoir autrement que par leur stage dans leur écurie)
Puis j’ai repris des cours, changé plusieurs fois de coachs, avec à chaque fois une nouvelle façon de travailler mon cheval. 🐎 (Une ligne directrice cependant : toujours travailler dans le sens du cheval, en respectant son corps et ses capacités)
A chaque fois ça m’enchantait de pouvoir trouver de nouvelles méthodes et de m’améliorer ! D’ailleurs les coachs eux-mêmes évoluent dans leur technique.
Vous l’aurez compris en entrepreneuriat c’est pareil. Il est important de se former en continu !
Tout évolue tellement vite aujourd’hui qu’il est nécessaire de rester informé et formé !
Investir sur soi, sur ses compétences ça ne sera jamais de l’argent perdu. (oui parce que je parles de vraies formations ou de vrais coaching, on peut aussi lire beaucoup sur le net, je le fais moi même, mais ça n’a pas le même impact)
Et puis en tant qu’entrepreneur on est tellement sur tous les fronts qu’il faut à la fois se former en vente, en compta, en marketing, en logistique… Bref, même si un jour on peut déléguer, il faut quand même savoir de quoi on parle.
5/ La passion
J’ai gardé le meilleur pour la fin. Forcément la passion ! Le moteur de nos actions ! 💥
On ne monte pas à cheval si on n’est pas passionné. C’est un sport tellement prenant, qui demande parfois des sacrifices que c’est forcément une vraie passion. Pour ma part, je suis tombée dedans à l’âge de 6 ans, grâce (à cause ?) de mon père, cavalier lui-même. Et ça ne m’a jamais lâché.
Même si on doit arrêter pour diverses raisons, je crois que ça revient toujours.
“On ne renonce jamais aux chevaux vous savez, ça fait dix mille ans que les humains tentent de dresser les chevaux. Chaque humain recommence avec chaque cheval, le même travail, la même aventure, difficile et périlleuse. Dix mille ans qu’on tombe, dix mille ans qu’on se relève, qu’on invente les voitures, qu’on invente les avions, et pourtant on continue à monter à cheval…” Danse avec lui
Et pour entreprendre…il faut forcément un brin de passion ! Tous les entrepreneurs que je connais sont tous des passionnés. Ils ont à cœur de transmettre, de partager, d’aider.
Il faut de toute façon être passionné pour affronter les aléas d’une entreprise.
On ne crée pas une entreprise pour “gagner de l’argent”. Enfin peut être que certains le font, mais je ne crois pas que leur entreprise soit vraiment pérenne…
Quand j’entends parler les entrepreneurs que je côtoie ou que j’accompagne dans mes coachings, la passion s’entend dans leurs mots, dans leurs actions.
C’est le fameux “Pourquoi” ?
Pourquoi vous faites ce que vous faites ?
Pourquoi vous continuez malgré les difficultés ?
« La meilleure raison pour lancer une entreprise est de créer du sens, de créer un produit ou un service qui contribue à améliorer le monde », Guy Kawasaki.
J’espère que ce petit parallèle vous aura parlé, interpellé et aura raisonné en vous.
Même si vous ne faites pas d’équitation… Mais peut-être que je vous aurais donné envie ? 😉
Est-ce que vous voyez d’autres points communs ? Dites les moi en commentaires ! 👇